lundi 6 avril 2009

C'est du lourd

(Pas au sens où Abd Al Malik l'entend mais, écoutez (achetez !) son dernier album, c'est vraiment du lourd !)

Démotivée en ce moment !
Forcement, quand ce genre de chose vous attendent à la maison, y'a pas de quoi être très enjouée.
Non mais c'est à cause de l'insistance de mon chef de me voir arriver à 8h pile.
Je sais pas pourquoi mais ça me mine. u peu comme si le fait d'arriver un peu en retard chaque matin était un espace de liberté vital.
Alors je creuse, je creuse... Essayer de comprendre pourquoi cela m'insupporte tant d'être à l'heure... N'ai-je pas d'autres façon d'exprimer mon "originalité" que par mon manque de ponctualité ?

Et puis c'est tout un tas de questions qui ressurgissent : est-ce à Gilles d'assumer seul les préparatifs du matin ? Faut-il vraiment sacrifier son boulot sur l'autel de la vie familiale ? Et quand bien même, en quoi cela serait-il nul après tout ?

Et mon boulot là dedans ? Alors ainsi, la qualité de mon travail, ma diligence à donner des coups de colliers quand il y a besoin, ma méticulosité dans les plans pour les grosse affaires, ma disponibilité offerte les après-midi ou les soirs en travail à distance depuis chez moi... tout cela n'a donc plus de valeur ? On veut que je sois réactive (plus de plans, plus vite, peu importe la qualité !) On veut que je pointe. Que j'affiche mon planning en grand dans mon bureai, tel une feuille de cadencement.

Et si je debiens nulle au boulot aussi. Si ces guides révèlent tout d'un coup que je ne vaut pas grand chose à mon poste ?  Ou aurais-je alors ma place ? "Rapport à la photo" que vous voyez bien que je n'aurai pas fière allure à la maison non plus.

...

Penser expliquer tout ça à mon chef en lui donnant avec une lettre de démission à utiliser à son bon vouloir...

Puis faire un rapide calcul ;se rendre à l'évidnce qu'il faudra trouver un autre boulot... et que les boulot précaires (caissière, distributeur de journéeau, Mc Do,...) vont rarement de pair avec des horaires flexibles ou une liberté de mouvement...

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J'ai discuté un jour avec le gardien de la salle en face de la MLIS. Il me disait que l'arme ultime d'une petite nation bien rangée, c'était le crédit. Celui qui vous permêt de rêver mais qui en contre-partie vous sangle. Ne pas protester de peur de perdre son boulot et de ne plus pouvoir payer son crédit... Parce que sinon, en étant un minimum prévoyant, vous pouvez facilement passer 4-6 mois sans boulot en attendant de trouver mieux (ou moins pire). Mais avec 800 à 1000€ qui s'en vont chaque mois quoi que vous fassiez, c'est impossible.
J'avais trouvé sa vision très juste.

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Oh oui, je suis en train de broyer du noir... Mais que voulez-vous, ça fait un drôle d'effet d'aller au boulot la mort dans l'âme et/ou la peur au ventre... et ce, à même pas 30 ans !
LEs mots sont un peu fort j'en conviens, mais quelque part ils me parlent quand même ! C'est pour dire !
Et à ce stade, ça devient dur de ne pas s'écrouler lorsqu'on nous souffle une remarque sur la taille de son cul, de sa peau, de l'assaisonnement d'un plat ou d'une petit erreur sur un plan de réservation.

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De là à parler de dépression, je n'en sais rien. Il parrait qu'en dessous d'un mois, on ne peux rien affirmer...
De toute façon, quand on fait une vraie dépression, on s'en rends pas compte, n'est ce pas ?

Et puis regardez ! Le fait de structurer un peu mes pensées par écrit, je vois ien que je me mine à cause d'une lubie insignifiante sur des horaires normaux de travail. Bref, y'a plus qu'à me psychanalyser sur ce point et hop, envolée la grise mine...

D'ailleurs, ne serait-ce pas tout simplement du aux jours qui raccourcissent et au fait que mes louloux soient loin pendant cette semaine de vacances ? Le premier qui dit que ça avait déjà commencé avant, je lui ressort du poulet froid. Non mais !

La methode Coué, c'est fragile !

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