mercredi 6 août 2008

Petits plaisirs gratuits

Héhé, j'aime les semaines qui commencent comme ça :

- Lundi, un courrier de l'OPAC qui nous transmet un chèque de 54€. Je ne comprends pas trop bien pourquoi : suite à la régularisation de notre "compte locataire", qu'ils disent. Deux ans après, c'est plutôt sympa de penser à nous de cette manière là !
- Mardi, les impôts nous informent qu'ils ont trop perçu et nous rembourseront prochainement la modique somme de 139€

mardi 5 août 2008

Les lavables sont arrivées



Reçues ce matin. Réceptionnées par Gilles. Je les découvre cet aprèm'...
J'ai déballé fiévreusement les packs "nouveau-né", "petit" et "moyen", lu les consignes et les modes d'emploi.




Ça y'est les couches sont au lavage pour rodage des tissus.
1, 2, 3 passages ! Je m'arrête là. Elles gagneront leur absorption maximal à l'usage.
24 couches, ça remplit bien une machine de 5 kg. Le problème de mélange avec le reste du linge ne se posera sûrement pas avec une lessive tous les trois jours !

Reste plus qu'à récupérer "l'enfant testeur". Je ferai peut-être un test chez mes parents le week-end du 15 août...


J'ai hâte... et peur en même temps. Quelle fille stupide je suis des fois !

La fin d'une évidence

Et voilà, je me sèvre toute seule avec mon ami le tire-lait.
J'en ai profité le plus longtemps possible !

Heureusement que le choix du sevrage était fait et accepté dans ma tête avant de commencer les biberons. Parce que c'est quand même vachement rapide le sevrage. Il y a quinze jours, en loupant une seule tétée j'avais les seins de Samantha Fox et il fallait que je tire mon lait dans les deux heures maxi. La semaine dernière je gérais tranquillement une seule tétée sur deux sans trop de fuites. Avant hier, trois traites quotidiennes me suffisaient. Et aujourd'hui je suis partie au boulot sans tirer mon lait : j'ai tenu jusqu'à 11h.

Et pourtant, j'étais déjà en lactation automatique. (Que je suis heureuse que ça m'arrive à moi aussi. Pour Lucile j'étais toujours à la traîne : une seule tétée sautée et je galèrais pendant une semaine à refaire suffisamment de lait !) Donc à priori à chaque fois que je tirais mon lait je pouvais remplir un bib' (Oh un petit, hein, faut pas déconner. Genre 150ml ou 180 ml. Oupps je suis en train de dire que 150ml c'est un petit bib'! Non, rassurez-vous, c'est juste un petit par rapport à ce qui est conseillé sur la boite de lait en poudre pour un bébé de 3 mois. Le mois dernier je tirais à peine 90ml et avant j'ai même pas essayé ! Mais regardez juste la taille de leur ventre et essayez d'imaginer la taille de leur estomac proportionnellement. Vous croyez vraiment qu'un bébé de quelques semaines peut s'enfiler des bib' de 90ml. Moi je préfère faire 12 x 50ml que 6 x 90ml, ça me semble plus adapté quand même ! Bon allez, je ferme la parenthèse !) Mais non, ça s'est bien passé. Je pense que le tirage de demain matin sera le dernier.

C'est triste de ne pas pouvoir continuer plus longtemps... Mais je me suis faite à cette idée donc c'est digéré ! Pour preuve, j'ai donné tous les biberons avec le sourire. Et pis c'était soit biberon, soit tétée : y'a pas eu d'histoire de complément. C'est quand même une autre optique. On a pas l'impression d'être une mère "insuffisante qui à besoin d'être complétée" !
De toute façon faut vraiment des conditions idéales pour pouvoir reprendre le boulot à plein temps en allaitant à 100% : déjà faudrait pouvoir attendre la lactation automatique avant de rebosser, genre vers 3-4 mois. Ensuite faut pouvoir tirer son lait au taf en même nombre de tétées et de quantité que le bébé le fait réellement pour pouvoir allaiter sereinement le week-end. Donc du coup faut aussi une nounou ou une crèche que ne se fixe pas sur "4 tétées à 4 mois". Le tout avec une excellente production de lait pour que le changement de cadre, d'humeur et de stress autorise une légère baisse de lait sans crises coté consommateur. Sans parler du téteur lui-même qui doit pouvoir jongler entre tétine-sein-débit continu-débit modulé sans sourciller ni manifester la moindre préférence. Moi, j'vous dis, rattaquer le taf avant 6 mois révolus et le début des petits pots, c'est la fin précipitée de 95% des allaitements. M'enfin bon, c'est pas un but en soit... Comme on dit, chaque jour allaité c'est "toujours ça de pris".

Mais pour en revenir à moi, quelle revanche par rapport au premier allaitement...
...mais quel bon téteur j'ai eu aussi !

Ce furent 3 mois et demi très agréables. Merci à toi Jonas.

Bisphénol quand tu nous tiens

Hin, hin !
Il parait que le bol du babycook était en polycarbonate !!!
Mais Beaba a rectifié le tir à partir de 2006-2007 semblerait-il...

J'adore cette histoire de Bisphenol-A, y'a plein de rebondissements !!!

lundi 4 août 2008

Disproportions

Il y'a des choses qui vous font sourire en partant au boulot.

Ce matin, un homme baraqué tout tassé dans une petite classe A. Il avait pratiquement le volant sur le torse !
Et ce soir, deux hommes, plutôt grands et en costards, compactés dans une Smart. Leurs quatre yeux étaient à cinq centimètres à peine du haut du pare-brise !

vendredi 1 août 2008

Un bout de moi

Ca y'est, Jonas et Lucile sont partis...
avec mes parents...
pour une semaine entière...
7 jours !

...

Lucile, elle, se réjouissait d'avance de pouvoir passer du temps avec Françoise et Daniel.
Et puis elle est grande, indépendante : elle vit sa vie. Et ce depuis déjà deux ans...

Mais Jonas...
Ce n'est pas que je m'inquiète pour son sort. Je sais qu'il sera entouré d'amour et soigné avec patience. Peut-être sûrement plus qu'avec Gilles et moi... A la rigueur c'est plus pour mes parents que je m'inquiète !
Je n'ai pas non plus de scrupule à le laisser à quelqu'un d'autre : quand je l'ai confié à Ouazna il y un mois pour 2 heures à l'école avec Lucile, ou à mes parents il y a quinze jours pour la soirée et son lendemain, je n'ai pas hésité !
Mais là, c'est différent. Je ne le retrouve pas demain matin, ni demain soir, ni le lendemain... Le week-end va se finir sans que je le revois... Lundi, je partirai au boulot lui avoir donné le sein... Quand je rentrerai, je ne pourrai pas le prendre dans mes bras...

C'est comme un bout de moi qui vient de partir...
Un petit bout de mon cœur qui aurait disparu...
Une sorte de vide à l'intérieur...
Comme si l'air manquait... sauf que je respire parfaitement.
Presque une boule dans la gorge, mais qui n'est due ni à la haine ni à la tristesse...
Et cet appartement vide qui résonne en écho...



Il semblerait que je n'avais pas encore coupé le cordon !!!

Jonas

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Lucile

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